La commotion cérébrale : une blessure invisible à ne pas sous-estimer
- Valentin
- il y a 13 heures
- 2 min de lecture
Maux de tête, étourdissements, troubles de la concentration après un choc ?
Il s’agit peut-être d’une commotion cérébrale.
Souvent banalisée, cette atteinte du cerveau mérite pourtant une attention immédiate et un suivi rigoureux.

Qu’est-ce qu’une commotion cérébrale ?
Une commotion cérébrale est une atteinte temporaire du fonctionnement du cerveau causée par un choc à la tête, au cou, ou au corps.Même sans perte de connaissance, ce type de traumatisme peut perturber profondément le système nerveux.
Les examens d’imagerie (IRM, scanner) sont souvent normaux, mais le cerveau, lui, a bel et bien été secoué.C’est pourquoi on la qualifie souvent de blessure invisible.
Que se passe-t-il dans le cerveau ?
Lors d’un impact, le cerveau – organe souple flottant dans le liquide céphalo-rachidien – entre en mouvement à l’intérieur du crâne.Cette secousse entraîne :
un déséquilibre électrique et chimique entre les neurones,
une inflammation temporaire,
une grande dépense d’énergie pour rétablir l’équilibre.
Résultat : le cerveau se met en “mode économie d’énergie”, d’où la sensation de brouillard, la fatigue et les difficultés de concentration dans les jours qui suivent.
Comment reconnaître une commotion cérébrale ?
Les symptômes peuvent apparaître immédiatement ou plusieurs heures après le choc. Ils sont parfois discrets, ce qui rend le diagnostic difficile.
Les signes d’alerte (nécessitent un appel au 15)
Désorientation, regard vide, trouble de l’équilibre
Chute sans protection
Convulsions ou vomissements répétés
Somnolence anormale, difficultés à parler ou à répondre
Les symptômes les plus fréquents
Maux de tête, sensation de pression dans la tête
Étourdissements, troubles visuels
Nausées, fatigue, hypersensibilité à la lumière ou au bruit
Troubles de la mémoire et de la concentration
Irritabilité, tristesse, anxiété
Que faire en cas de suspicion ?
La règle d’or : en cas de doute, on arrête tout.La personne doit être retirée du terrain ou de l’activité immédiatement.
Ensuite :
Surveiller la personne dans les heures qui suivent (jamais seule).
Éviter l’alcool, la conduite et tout médicament non prescrit.
Consulter un médecin dans les 48 à 72h pour confirmer le diagnostic.
Respecter une période de repos relatif (réduction du temps d’écran, des stimulations et des efforts).
Le retour au travail, à l’école ou au sport se fait ensuite progressivement, sous supervision médicale.
Quels sont les risques ?
Dans la majorité des cas, une commotion se résout en 2 à 3 semaines.Mais certaines personnes présentent des symptômes persistants pendant plusieurs semaines, voire plus longtemps : céphalées, vertiges, fatigue, troubles du sommeil…
Les commotions répétées, surtout sans récupération complète, peuvent augmenter le risque de troubles neurologiques à long terme.C’est pourquoi la reprise doit être encadrée et progressive.
Conseils de ton ostéopathe
L’ostéopathie peut jouer un rôle complémentaire dans la récupération post-commotionnelle, en travaillant sur :
la détente des structures cervicales et crâniennes,
la régulation du système nerveux autonome,
l’amélioration de la circulation et du drainage crânien.
Une consultation d’ostéopathie ne remplace jamais un avis médical, mais elle peut aider à accélérer la récupération et à réduire les symptômes persistants (céphalées, tension cervicale, vertiges légers…).
En résumé
Une commotion cérébrale n’est jamais anodine.
Le retrait immédiat de l’activité et la consultation médicale rapide sont indispensables.
Une reprise progressive et un accompagnement adapté garantissent une récupération complète et sûre.